À nos amis Guruji Santosh, Hanu, Vipul et tous ceux qui ont rendu ce séjour à Varanasi si spécial, merci.
Je n’imaginais pas, en arrivant, que dans cette foule colorée indienne, nous trouverons des amis. Je ne pensais pas que Varanasi, cette ville si particulière, serait notre premier chez nous de nomades. Et pourtant aujourd’hui, la ville me manque, les gens me manquent. Quand je m’imagine y retourner, je souris à l’image de leur surprise heureuse de nous revoir et de leur accueil des plus chaleureux au goût de chaï massala, ce thé au épices qui parfume la ville.
Nous avons passé de nombreuses heures à boire du chaï massala, discuter, apprendre, chanter et faire de la musique dans ce temple fait de bric et de broc au pied d’un manguier centenaire. Merci d’avoir pris le temps de nous expliquer votre culture si différente de la nôtre. Merci de nous avoir intégrés à votre joyeuse communauté chantante.
Nous nous sommes baladés de longues heures dans le labyrinthe de ruelles de Varanasi. Nous nous y sommes perdus, nous y avons fait de belles découvertes et de belles rencontres. À tous ceux qui ont passé un peu de temps avec nous pour discuter, nous expliquer les cérémonies, nous expliquer les crémations, merci.
Nous sommes restés de longues heures au bord du Gange, à Assi Ghat, pour observer la vie, les cérémonies et les gens. Nous avons assisté aux bains dans le Gange le matin. Les gens étaient heureux de partager ce moment sacré avec nous. Merci pour ces sourires, merci pour ces signes bienveillants de la main, merci pour ces discussions, merci pour ce morceau de flûte.
Nous avons participé à une séance de yoga, au lever du jour, devant le Gange. Nous étions des centaines à accorder notre souffle et à dégourdir notre corps dans la fraîcheur du petit matin. J’ai tant de gratitude pour ce moment hors du temps.
Nous avons été invités à la campagne, nous avons été invités à manger – de très nombreuses fois – nous avons bu des litres de chaï massala, on nous a offert une douche merveilleuse sous une cascade près d’un temple où les singes jouaient… Merci.
Nous avons illuminé le temple à l’occasion de Diwali, ce festival de lumières où j’ai eu l’occasion d’affronter ma phobie des pétards. Je ne suis pas soignée mais j’ai progressé. Merci Hanu de nous avoir raccompagnés quand tu as vu que la peur m’envahissait.
Et puis merci Hanu tout court, pour tes sourires dès qu’on croise ton regard, tes « Good feelings Léa? » pour t’assurer sans cesse que je suis heureuse, ta bienveillance et ta générosité.
Merci Varanasi. Je repars de ces quelques semaines près du Gange pleine de gratitude. C’était trop court. Varanasi nous a tellement apporté.
Je t’embrasse.
Léa
Cet article a 6 commentaires
Magnifique article ! Quand est-ce que tu étais à Varanasi ? J’y étais la semaine dernière et j’aurais apprécié vous rencontrer tous les deux. On peut peut-être se croiser ailleurs en Inde (tu peux me répondre en DM sur Twitter @traounomad).
Merci beaucoup Mael !
On était à Varanasi la deuxième moitié du mois d’octobre. La ville t’a plu autant qu’à nous ?
Et oui, on peut peut-être se croiser ! Quelles sont tes prochaines étapes ? Nous revenons en Inde fin décembre et allons rester un moment du côté de Dharamsala je pense. 🙂
Je remarque seulement maintenant que toutes ces photos d’Inde ont une dominante rouge/orange/jaune.
Et c’est vrai ça me revient, ce sont les couleurs de l’Inde. Je vous souhaite de pouvoir repasser par Varanasi au retour et d’y retrouver tous ces gens bienveillants… et le tchaï massala bien sûr ! Bises d’Hélène et Guy
Oui l’Inde a vraiment une lumière très particulière j’ai trouvé. Et j’adore !
Merci et bises à vous deux !
Bravo, Léa, tu sais capturer les images, les mots, mais aussi les gens avec lesquels tu partages
la vie quotidienne. Tout ce qui me donne envie de voyager encore et encore. Tu as tout compris, longue et bonne route. Je t’embrasse à mon tour.
Merci beaucoup pour ces beaux compliments Monique !